VIA, l’association qui regroupe les émetteurs de titres-repas en Belgique, s’étonne de la prise de position de Rik Daems et Etienne Schouppe en faveur d’un remplacement du dispositif actuel des titres-repas par une allocation en cash.
VIA rappelle que la décision de supprimer ou non le dispositif actuel des titres-repas relève avant tout des partenaires sociaux. Or, tant les syndicats que le patronat se sont prononcés pour le maintien des titres-repas, en faisant valoir que leur suppression représenterait un risque majeur pour l’économie belge.
Il est surtout surprenant de voir que les deux sénateurs fondent leurs arguments sur une étude menée par l’ASA (l’Agence pour la Simplification Administrative), alors que cette étude, qui porte comme titre « La généralisation des titres-repas électroniques » plaide en réalité pour un maintien du dispositif des titres-repas, à condition que l’on passe à une utilisation généralisée des titres-repas sous forme électronique. Elle décourage l’indemnité en nette qui présente plus de désavantages que la généralisation du chèque électronique.
L’ASA souligne que le titre-repas électronique, qui a été lancé en 2011 et qui correspond aujourd’hui à 40% du volume d’émission des titres-repas, répond aux deux principales préoccupations soulevées par certains politiciens. Le titre-repas électronique permet, en effet, de réduire drastiquement les coûts administratifs pour les commerçants et les entreprises, tout en réduisant à néant les risques de pertes et de vols pour les travailleurs.